S'essuyer

 
Peu de d’individus ont accès aux papiers toilette. Il existe bien d'autres façons de s'essuyer.
Citons l’eau, la terre, des feuilles diverses (marronnier, bananier), une éponge (parfois collective), de l’étoupe, du chanvre, du coton, du lin royal, du velours, de la dentelle (Comtesse Du barry), de la laine mérinos (Mme de Maintenon), le pan de chemise, des billets de banques dévalués, des coquillages (en Asie), de la neige, du sable (Coran. Sourate V. verset 6), des bâtons (Chine), des noix de coco…
 

 Les Zambiens utilisent des feuilles de papier ordinaire qu’ils froissent entre leurs poings fermés durant un bon quart d’heure pour les assouplir et les rendre plus clémente à leur anus. Dans les campagnes chinoises, les hommes conservent fréquemment leurs paquets de cigarettes vides pour leurs voyages aux latrines. En Inde on préfère l’eau que l’on puise à un récipient appelé le « lota ». La coutume veut que l’on s’essuie de la main gauche (comme les musulmans) en tenant le « lota » de la main droite, de façon à ne pas le contaminer pour l’utilisateur suivant.

Selon le poète Aristophane (-400 av J-C) : « Trois pierres suffisent pour se torcher le cul si elles sont raboteuses. Lisses, il en faut quatre. »
 

   se torcher dans la littérature


 
 
 

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